Dans les rues de Bangui d'habitude bercées d'une joyeuse cacophonie de klaxons de motos et de vrombissements de moteurs, c'est le calme plat. Tout le monde est à pied surtout dans les quartiers où sortir en voiture est encore trop risqué. Au centre-ville, la circulation reprends peu à peu, bien aidée par l'imposante présence des forces de sécurité intérieures et des forces internationales.
Les quelques rares commerces ouverts sont dévalisés. Quasiment plus de lait, plus de sardines, ni de beurre par exemple. « Revenez demain », claironne le patron d'une boutique du centre-ville. Depuis le début des événements meurtriers, samedi, la quasi-totalité des activités humanitaires est également au point mort. Les razzias qui ont eu lieu dans les locaux de plus d'une dizaine d'ONG ont laissé les travailleurs meurtris et la sécurité volatile ne permet pas encore la reprise du travail pour les expatriés.
« Toutes les informations du terrain nous parviennent au travers de nos employés nationaux, qui constatent notamment les dégâts », précise-t-on du côté d’Ocha l'office pour la coordination des affaires humanitaires. Ocha qui a d'ailleurs plaidé pour que les différents belligérants laissent travailler les personnels des ONG.
Source:Rfi.fr
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