Le sondage de l’union africain/nouveau partenariat économique pour le développement de l’Afrique (UA/NEPAD) effectué en 2007 avait conclu que le Sénégal faisait parti des pays qui avaient dépensé plus de 10% de leur budget national. une affirmation que ne partage pas l’organisation non gouvernementale (ONG) Action Aid. L'ONG a fait savoir que les chiffres réels sont bien en deçà de ce qui est proclamé officiellement. Le coordonnateur du projet Droit à l’alimentation au sein d’Action Aid indique que les dépenses d’investissements directes dans l’agriculture ne représentent que 48%. Cela veut dire que globalement 2,5% seulement du budget national est consacré à l’agriculture. Des faits révélés lors de la restitution de l’étude sur le financement de l’agriculture au Sénégal.
Dans le cadre d’une initiative prise par le CONGAD en partenariat avec Christian Aid, une étude a été menée en vue d’une campagne de plaidoyer participative pour l’augmentation des allocations budgétaires à l’agriculture d’au moins 10% du budget d’investissement de l’Etat. En effet, en 2003? le programme détaillé pour le développement de l’agriculture Africaine (PDDAA) a été adopté par le Sénégal qui a pris l’engagement à Maputo de mieux soutenir son agriculture.
Pour le ministre de l’agriculture Khadim Guéye, l’Etat sénégalais est le principal financier de l’agriculture mais doit amener les privés et les banques à financer ce secteur qui est le parent pauvre de leur investissement estimé à 4%. Selon l’étude, ce plaidoyer se justifie sur différents aspects. Les agriculteurs sénégalais sont majoritairement constitués de petits producteurs. Ils subissent un climat qui est un facteur de précarité. Ils sont exclus du système bancaire et sont sous rémunérés. Des chocs exogènes amplifient une situation déjà difficile. Et les campagnes se dépeuplent.
Dans le cadre d’une initiative prise par le CONGAD en partenariat avec Christian Aid, une étude a été menée en vue d’une campagne de plaidoyer participative pour l’augmentation des allocations budgétaires à l’agriculture d’au moins 10% du budget d’investissement de l’Etat. En effet, en 2003? le programme détaillé pour le développement de l’agriculture Africaine (PDDAA) a été adopté par le Sénégal qui a pris l’engagement à Maputo de mieux soutenir son agriculture.
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