« Dehors le gouvernement ». C’est le cri de ralliement de ces manifestants qui se retrouvent désormais chaque soir dans les rues de Bangkok pour exprimer leur désespoir face à une crise économique qui a fait basculer des millions de Thaïlandais des classes moyennes dans la pauvreté.
Alors que la récente troisième vague de Covid-19 a durement touché le pays, en retard sur son programme de vaccination, et que le taux de chômage est monté en flèche, la contestation pro-démocratie reprend de plus belle. Elle inclut désormais de nouvelles catégories de population.
« Les Thaïlandais sont éveillés »
« Même les fonctionnaires maintenant souhaitent le départ du gouvernement. Jusqu’ici dans notre pays, ce sont les élites, armée et monarchie, qui disaient au peuple : avance, ou crève. Mais cela doit prendre fin maintenant, les Thaïlandais sont éveillés », souligne à la tribune, Nattawut Saikua, l’un des leaders du mouvement.
L’homme qui s’exprime est un ancien leader des « chemises rouges », un mouvement paysan très actif il y a une dizaine d’années. L’ampleur de la crise économique crée une solidarité entre nouveaux pauvres urbains et paysans laissés pour compte.
Une alliance ville-campagne, que les divers mouvements sociaux thaïlandais ont jusqu’ici échoué à réaliser, est l’une des conditions essentielles au succès du mouvement pro-démocratie.
Alors que la récente troisième vague de Covid-19 a durement touché le pays, en retard sur son programme de vaccination, et que le taux de chômage est monté en flèche, la contestation pro-démocratie reprend de plus belle. Elle inclut désormais de nouvelles catégories de population.
« Les Thaïlandais sont éveillés »
« Même les fonctionnaires maintenant souhaitent le départ du gouvernement. Jusqu’ici dans notre pays, ce sont les élites, armée et monarchie, qui disaient au peuple : avance, ou crève. Mais cela doit prendre fin maintenant, les Thaïlandais sont éveillés », souligne à la tribune, Nattawut Saikua, l’un des leaders du mouvement.
L’homme qui s’exprime est un ancien leader des « chemises rouges », un mouvement paysan très actif il y a une dizaine d’années. L’ampleur de la crise économique crée une solidarité entre nouveaux pauvres urbains et paysans laissés pour compte.
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