
Birahim Seck, un ancien membre du conseil de régulation de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP), a dénoncé l’absence de suite judiciaire à l’encontre des personnalités déjà mise en cause par l’audit réalisé en 2008. «Si ces audits sont publiés, ils doivent être transmis au niveau de la justice mais aussi au niveau de certaines institutions comme la présidence de la république et la cour de comptes. Maintenant le problème qui va se poser c’est: est-ce-que ces audits vont avoir des suites» a-t-il soutenu sur les ondes de la Rfm. Pour lui, la réponse devrait être donnée par non seulement la justice mais également par le gouvernement. Parce que, dit-il, si les dossiers sont transmis au niveau de la justice, il doit appartenir à ce pouvoir de faire le travail nécessaire et d’éclairer les sénégalais sur comment est-ce-que ces ressources ont été gérées. «Il est inconcevable au Sénégal, dans un pays où les ressources sont rares, et que l’on se rend compte qu’il y a une dilapidation de ces ressources sans pour autant qu’il y ait des suites judiciaires» constate Mr Seck. Selon lui, c’est un peu effarant et inquiétant pour une démocratie comme le Sénégal.
Autres articles
-
Microfinance : une hausse de 20,7 % des bénéfices en 2023, portée par le crédit
-
L’ancien PM Abdoul Mbaye exige la lumière sur l’affaire Arcelor Mittal
-
Digitalisation des amendes forfaitaires : 164 014 attestations traitées, 841,9 millions FCFA collectés par les forces de sécurité
-
Missions à l’étranger : Sonko annonce la rationalisation pour réduire les dépenses publiques
-
Sénégal – Union européenne : Un premier dialogue stratégique avec les nouvelles autorités