La région de Bambey est actuellement confrontée à une progression préoccupante du VIH/SIDA. Selon le Dr Marième Maty Dioum, médecin chef adjoint du district local, il y a 164 personnes vivant avec le VIH dans la région, parmi lesquelles 14 sont des mineurs de moins de 18 ans.
En parallèle, la situation de la tuberculose semble moins grave, avec seulement deux cas parmi les mineurs de moins de 18 ans. Au cours du dernier semestre, 61 nouvelles personnes ont débuté un traitement contre la tuberculose, dont deux enfants.
Cependant, le Dr Dioum a exprimé des préoccupations concernant les patients perdus de vue, en particulier ceux inscrits dans le programme de prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant. Un des principaux obstacles rencontrés est lié à l'allaitement maternel. Les mères séropositives doivent interrompre l'allaitement à un moment donné pour éviter la transmission du virus, ce qui pose d'importants défis socioculturels.
« Souvent, elles sont préoccupées par le fait de devoir expliquer à leur entourage pourquoi elles doivent cesser d'allaiter leurs enfants, puisque leur statut n'est pas partagé, et cela se comprend parfaitement », explique le Dr Dioum. Elle a souligné la difficulté pour ces femmes de justifier l'arrêt de l'allaitement à leurs proches, en raison des perceptions sociales entourant le VIH.
Malgré l'efficacité des traitements qui peuvent réduire la transmission du virus à presque zéro, la stigmatisation et la désinformation persistent parmi la population concernant le VIH/SIDA. Le Dr Dioum déplore le fait que la compréhension de la maladie soit encore limitée, ce qui complique la prise en charge et le soutien aux personnes vivant avec le virus, selon L’AS.
En parallèle, la situation de la tuberculose semble moins grave, avec seulement deux cas parmi les mineurs de moins de 18 ans. Au cours du dernier semestre, 61 nouvelles personnes ont débuté un traitement contre la tuberculose, dont deux enfants.
Cependant, le Dr Dioum a exprimé des préoccupations concernant les patients perdus de vue, en particulier ceux inscrits dans le programme de prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant. Un des principaux obstacles rencontrés est lié à l'allaitement maternel. Les mères séropositives doivent interrompre l'allaitement à un moment donné pour éviter la transmission du virus, ce qui pose d'importants défis socioculturels.
« Souvent, elles sont préoccupées par le fait de devoir expliquer à leur entourage pourquoi elles doivent cesser d'allaiter leurs enfants, puisque leur statut n'est pas partagé, et cela se comprend parfaitement », explique le Dr Dioum. Elle a souligné la difficulté pour ces femmes de justifier l'arrêt de l'allaitement à leurs proches, en raison des perceptions sociales entourant le VIH.
Malgré l'efficacité des traitements qui peuvent réduire la transmission du virus à presque zéro, la stigmatisation et la désinformation persistent parmi la population concernant le VIH/SIDA. Le Dr Dioum déplore le fait que la compréhension de la maladie soit encore limitée, ce qui complique la prise en charge et le soutien aux personnes vivant avec le virus, selon L’AS.
Autres articles
-
Table ronde de la Banque mondiale : le Sénégal met en avant sa stratégie santé-emploi
-
Santé en Afrique : l’OMS alerte sur un déficit de 6,1 millions d’agents d’ici 2030
-
Santé : le ministre Ibrahima Sy annonce un programme spécial de recrutement
-
Fièvre de la vallée du Rift : 158 cas recensés dont 124 guéris à Saint-Louis
-
Fièvre de la Vallée du Rift : le bilan s’alourdit à 14 morts dans la région de Saint-Louis





Table ronde de la Banque mondiale : le Sénégal met en avant sa stratégie santé-emploi


