Dans Ziyara qui signifie « pèlerinage », la réalisatrice Simone Bitton va à la rencontre des gardiens musulmans de la mémoire juive du pays qui s'est vidé de sa population hébraïque, en particulier dans les années 50, lorsque nombre des 250 000 juifs du Maroc ont gagné Israël.
« Le sujet de mon film, ce n’est pas ma propre nostalgie, ni la nostalgie des juifs, pour le Maroc, explique Simone Bitton au micro de Houda Ibrahim, de la rédaction Afrique. C’est la nostalgie des musulmans, leur sentiment de perte. C’est ça que je suis allée chercher. Je voulais savoir quel était leur sentiment à eux, de ne plus avoir de juifs dans le paysage. C’est leur parole que je suis allée recueillir.
Le film est personnel mais il n’est pas intime. Je ne vais pas à la recherche de ma propre famille, par exemple, de mes propres ancêtres… C’est plus une recherche collective et ce sont les musulmans qui m’intéressent. Je pense que, lorsque l’on est documentariste, même lorsque l’on cherche le passé ou que l’on raconte le passé, c’est toujours le présent que l’on filme et donc, ce qui est devant ma caméra, c’est le Maroc d’aujourd’hui. Ce sont des gens d’aujourd’hui. C’est le Maroc vide de ses juifs mais où la judaïté plane toujours ».
Zyara est sorti en salles, en France, le mercredi 1er décembre, et participe au festival du films du Caire qui se termine ce dimanche 5 décembre.
« Le sujet de mon film, ce n’est pas ma propre nostalgie, ni la nostalgie des juifs, pour le Maroc, explique Simone Bitton au micro de Houda Ibrahim, de la rédaction Afrique. C’est la nostalgie des musulmans, leur sentiment de perte. C’est ça que je suis allée chercher. Je voulais savoir quel était leur sentiment à eux, de ne plus avoir de juifs dans le paysage. C’est leur parole que je suis allée recueillir.
Le film est personnel mais il n’est pas intime. Je ne vais pas à la recherche de ma propre famille, par exemple, de mes propres ancêtres… C’est plus une recherche collective et ce sont les musulmans qui m’intéressent. Je pense que, lorsque l’on est documentariste, même lorsque l’on cherche le passé ou que l’on raconte le passé, c’est toujours le présent que l’on filme et donc, ce qui est devant ma caméra, c’est le Maroc d’aujourd’hui. Ce sont des gens d’aujourd’hui. C’est le Maroc vide de ses juifs mais où la judaïté plane toujours ».
Zyara est sorti en salles, en France, le mercredi 1er décembre, et participe au festival du films du Caire qui se termine ce dimanche 5 décembre.
Autres articles
-
Hong Kong: Jimmy Lai, figure du camp pro-démocratie, condamné au nom de la sécurité nationale
-
Est de la RDC: comment réagit la communauté internationale à l’offensive de l’AFC/M23
-
Commerce: une taxe de 3 euros imposée sur tous les petits colis importés dans l'UE à partir du 1er juillet 2026
-
Tentative de coup d’État au Bénin: le chef de la diplomatie nigériane réagit à l’appui militaire d’Abuja
-
Cameroun: première audience pour 77 personnes arrêtées après les contestations post-électorales





Hong Kong: Jimmy Lai, figure du camp pro-démocratie, condamné au nom de la sécurité nationale


