Edgard Razafindravahy, nouvelle égérie du TGV (Tanora malaGasy Vonona), poulain d’Andry Rajoelina pour la présidentielle… C’est donc le choix du président de la transition et de son parti. Face à une salle comble et chauffée à blanc depuis des heures, le patron d’Antananarivo a fait samedi ses premiers pas en tant que candidat.
Lutte contre le chômage, la corruption, accès à la santé et à l’éducation, quelques thèmes de campagne ont été esquissé par cet homme d'affaires de 51 ans, entré tardivement en politique. Nommé à la tête de la capitale en 2009, il n’a en effet jamais été élu. Alors si cet homme originaire des Hautes terres, pourra compter sur le soutien de la haute bourgeoisie malgache, il devrait rencontrer bien plus de difficultés dans la brousse et chez les côtiers. «En dehors de Tana, qui connaît Edgard Razafindravahy ?», souligne même un observateur avisé.
Et pourtant, dès le retrait du président de la transition de la course à la présidentielle, l’homme avait fait savoir ses ambitions. Il espère ainsi s’inscrire dans la lignée de ses prédécesseurs. La mairie d’Antananarivo a conduit Marc Ravalomanana comme Andry Rajoelina au palais présidentiel.
-
Côte d’Ivoire: la suspension de l’interdiction des deux-roues sur les grands axes d’Abidjan fait débat
-
Présidentielle en Guinée: le parti de l’opposant Cellou Dalein Diallo «ne participera pas à cette mascarade»
-
Cameroun: mouvement de grève des camionneurs dans l’Adamaoua
-
Soudan: des dizaines de civils tués dans une attaque de drones à Kalogi, une école et un hôpital pris pour cible
-
Tentative de coup d’État au Bénin: deux hauts gradés retenus par les mutins libérés, retour au calme à Cotonou




Côte d’Ivoire: la suspension de l’interdiction des deux-roues sur les grands axes d’Abidjan fait débat


