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En Egypte, l'opposition se met en ordre de bataille pour les législatives

Le Front du salut national, principal coalition de l’opposition égyptienne a annoncé officiellement mercredi 26 décembre au soir sa participation aux élections législatives. La date du scrutin n’est pas encore connue mais ce nouveau rendez-vous électoral doit intervenir au plus tard dans deux mois. Les partis de l’opposition commencent déjà à s'y préparer, à l'exemple du Parti social-démocrate égyptien. Le discours du président Morsi ce mercredi appellant au dialogue national ne semble pas avoir convaincu son opposition.



En Egypte, l'opposition se met en ordre de bataille pour les législatives

Le siège du Parti social-démocrate est en pleine effervescence. Les responsables enchaînent réunion sur réunion. Il n'est plus le temps de s’apitoyer sur son sort après la victoire du «oui» au référendum. L’heure est désormais à la mobilisation des troupes.

«Nous voulons une forte représentation dans le futur Parlement. Pour les élections législatives, nous aurons des listes communes avec les autres partis de l’opposition à travers la coalition du Front du salut national» assure Hussein Gawhar, qui gère les relations extérieures du parti. «Il est important que la coalition de l’opposition réussisse à former un bloc au sein de la future assemblée ; ce n’est que de cette manière que nous pourrons contrer les mesures liberticides qui sont d'ailleurs désormais inscrites dans la constitution» poursuit l'opposant.

Au siège du parti, un vieux poste de télévision retransmet en direct le discours du président Morsi. Hussein Gawhar l’ignore volontairement. Il déclare qu’il écoutera les Frères musulmans, le jour où les Frères musulmans écouteront l’opposition : «Le Sénat qui détient le pouvoir législatif durant les deux prochains mois, est dominé par les Frères musulmans. J’espère que les Frères musulmans sont conscients que l’opposition représente une bonne partie du peuple égyptien et qu’ils prendront les décisions en concertation avec les différentes forces politiques».

Mais selon Hussein Gawhar, un dialogue où l’avis de l’opposition n’est pas pris en compte, ne sert à rien.

Source : Rfi.fr


 


Dépêche

Jeudi 27 Décembre 2012 - 08:56


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