Les dirigeants ouest-africains ont décidé de l’envoi immédiat d’une mission technique d’évaluation au Mali, une mission chargée de préparer le déploiement de la force ouest-africaine. Les chefs d’Etat demandent au Conseil de sécurité de l’ONU, d’accélérer la prise d’une résolution autorisant ce déploiement. Mais les Etats-Unis, l’un des principaux partenaires sur lesquels compte la Cédéao pour une aide logistique, ont mis en garde ce vendredi même l’organisation ouest-africaine contre une éventuelle intervention dans le nord du Mali. Concernant l’exercice de la transition, le sommet de Yamoussoukro a choisi de hausser le ton face à l’ex-junte et à ses soutiens. Les dirigeants ouest-africains ont redit qu’ils ne reconnaissent pas le CNRDRE et le statut d’ancien chef d’Etat accordé au capitaine Amadou Sanogo, le chef de l’ex-junte. La Cédéao brandit une nouvelle fois la menace de sanctions individuelles ou collectives à tous ceux qui entraveraient la mise en application de ses décisions.
Autres articles
-
Procès Roger Lumbala: la perpétuité requise pour complicité de crimes contre l’humanité
-
Est de la RDC : les États-Unis s'en prennent au Rwanda, l'ONU craint un «embrasement régional»
-
Guerre au Soudan: l'ONU veut organiser des rencontres à Genève avec les belligérants
-
Tanzanie : 2000 personnes tuées lors des récentes violences, selon l'opposition
-
Madagascar: lancement «symbolique» de la concertation nationale, la société civile déçue




Procès Roger Lumbala: la perpétuité requise pour complicité de crimes contre l’humanité


