Pour bon nombre d’observateurs, cette coalition tombe sous le sens et la logique d’un certain mécontentement général, né dans les partis de l’opposition FPI et de la majorité PDCI. C’est ainsi que paradoxalement, d’anciens ennemis de 2010 se retrouvent aujourd’hui alliés pour aborder l’échéance de 2015.
Mais une fois ce constat établi, ces mêmes observateurs de la vie politique ivoirienne, se demandent comment la coalition qui annonce vouloir participer à la présidentielle de 2015, fera pour arriver unie au soir du premier tour. Comment concilier les idées libérales de certains membres de cette coalition avec celles plus socialistes d’autres ?
Si Mamadou Coulibaly s’est d’ores et déjà déclaré candidat à la magistrature suprême, est-ce qu’il devra ou voudra céder le pas à Aboudramane Sangaré du FPI ? Dans le même ordre d’idée, les quatre irréductibles du PDCI devront bien à un moment s’entendre eux aussi sur une candidature unique.
« Ce qui les unit, à savoir la volonté de faire tomber Alassane Ouattara, est sans doute plus fort que ce qui les rassemble idéologiquement », affirme un spécialiste de la politique ivoirienne.
Si la charte qui devrait être signée en avril prochain consiste à répertorier toutes les revendications de la coalition pour un scrutin transparent et exemplaire, les coalisés devront certainement y adjoindre un avenant sur leur mode de fonctionnement, surtout s'ils veulent parvenir à leur fin, battre le candidat du RHDP, Alassane Ouattara.
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