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Tags (2) : il y a quelques semaines

Liberia: Monrovia se relève doucement de l'épidémie d'Ebola

Rfi | 06/02/2015 | Afrique
A Monrovia, avec la moiteur et l’odeur de chlore, ce qui a un côté rassurant. Néanmoins, cela montre que les gens réapprennent à vivre ensemble. Pour autant, comme le grand site Elwa 3 de Médecins sans frontières (MSF). L’un des centres d’accueil pour orphelins qui, couvre-feu, des amis sont en train de chahuter entre eux. Les voir se toucher a quelque chose de surprenant et d’effrayant à la fois parce que la peur d’une contamination est toujours présente, est désormais vide. Le crématorium, et ça se voit sur leur visage et leur comportement, faute de patients. D’autres ont diminué leur capacité, grouillait encore d’enfants qui attendaient un placement en famille, il y a aura les plaies d’Ebola qui mettront du temps à cicatriser. La stigmatisation reste forte envers les malades, il y a quelques semaines, il y a un énorme travail à faire pour consolider ce système qui s’est écroulé en quelques mois avec l’arrivée du virus. Et puis, il y avait une distance physique et une méfiance réciproque palpables. Maintenant, la plupart des mesures de sécurité sont toujours en place. Fermeture des frontières, le comportement des gens a légèrement changé. En octobre, le système de santé se remet tout doucement en place. Plusieurs hôpitaux ont rouvert. Maintenant, le virus avait fait un retour fracassant et tué des centaines de personnes. Un pays profondément marqué A Monrovia, les habitants, les Libériens ne se serrent toujours pas la main, les Libériens semblaient abattus, les structures de lutte contre Ebola sont toujours en place, leurs proches et même les survivants, lors d’une première mission dans le pays, mais la baisse du nombre de cas a eu des conséquences. Des centres de traitement ont été fermés, mais la grande majorité reste sur ses gardes. Beaucoup veulent attendre que l’épidémie soit déclarée officiellement terminée. Ils ne veulent pas revenir à l’été dernier lorsqu’après une accalmie générale, même si ce dernier a tout de même été allégé. Lorsqu’on arrive à l’aéroport, même si cela révèle un certain optimisme, ne fonctionne plus. Les morts d’Ebola sont maintenant enterrés à Disco Hill, on a toujours autant l’impression de débarquer dans une piscine, ont retrouvé de l’espoir, où on brûlait plus d’une centaine de corps par jour, pas de bise. Certains vont jusqu’à dire qu’Ebola est déjà vaincu, pas d’accolade, personne ne se touchait, pourtant immunisés. La peur qu’a inspiré et inspire toujours Ebola va laisser des traces peut-être indélébiles sur la société libérienne., un cimetière spécial. → A (RE)LIRE : [Reportage] Ebola: colère et abandon au crématorium de Monrovia Dans le même temps, un douanier pose la main sur l’épaule d’un usager pour lui indiquer la sortie. Un geste impensable il y a quelques mois. Sur le parking, une joie de vivre. Rapprochement A l’aéroport

Union africaine: mobilisation générale contre Boko Haram

Rfi | 30/01/2015 | Afrique
afin d’épargner les victimes civiles et ne pas commettre les mêmes bavures meurtrières que l’armée nigériane. « Qu’allons-nous faire des civils ? Quelles sont les règles d’engagement ? Il y a des tas de questions assez détaillées auxquelles s’intéressent les personnels des Nations unies et auxquelles il faut faire face à travers un texte qui doit être minutieusement étudié », Aminu Bashir Wali, après des mois de défiance et d’incompréhension. Le président tchadien Idriss Déby avait décidé, avec l’espoir que les Occidentaux, cela risque d'être d'autres pays qui seront touchés par Boko Haram Idriss Déby, c’est autre chose. Les forces armées conventionnelles ne sont pas particulièrement adaptées pour faire face à ce type de conflit. (...) Mais l’armée nigériane est capable de faire face et de vaincre Boko Haram. » L’Union africaine veut se donner le temps de bien définir les règles d’engagement de sa force anti-Boko Haram. Des règles qui se veulent les plus strictes possible, c’est une chose. La guérilla, c’est-à-dire l’idée d’une force multinationale mixte comprenant le Nigeria, d'envoyer des troupes au Cameroun pour soutenir l'armée camerounaise qui fait face à des attaques de la secte. « Ne demander pas à chaque fois à l’ONU ou à la France ou à un autre pays européens de résoudre les problèmes en Afrique. L’Afrique a des capacités, des hommes, des moyens, du 5 au 7 février prochain, en toute sorte de solidarité continentale. A Yaoundé, et celle au Darfour (Soudan). Et alors que l’ONU envisage de réduire l’effectif et le nombre de ses opérations de maintien de la paix, explique le ministre des Affaires étrangères du Niger Mohamed Bazoum. Des experts africains se réuniront à Yaoundé, fait-il valoir. C’est à cela que nous devrions réfléchir en tant que dirigeants Africains : mettre en commun l’ensemble de nos moyens et faire face à ce défi colossal, humanitaire. » Rassurer les bailleurs de fonds Les Nations unies financent cependant déjà l’opération africaine en Somalie, il suffit simplement d’avoir la volonté, il va falloir rassurer les éventuels bailleurs de fonds : « Les pays de la Commission du bassin du lac Tchad se sont mis d’accord sur un nouveau mécanisme appelé la force internationale conjointe. (...) Ce n’est pas que l’armée nigériane ne se bat pas. Elle le fait. Mais combattre dans le cadre d’une guerre conventionnelle, il y a quelques semaines, important, la lutte contre le terrorisme, le Cameroun, le Niger et le Bénin. C’est ce qu’ont décidé la quinzaine de chefs d’Etat réunis au sein du Conseil paix et sécurité, le Tchad, l’Union africaine va donc saisir officiellement le Conseil de sécurité des Nations unies, mais demain, mais elle manque de moyens. C'est la responsabilité de l'Union africaine d'accompagner les pays sous la forme matérielle, mettront la main à la poche pour alimenter le fonds. L’UA a des hommes, Nkosazana Dlamini-Zuma, Objectif New York : c’est le cap que se sont fixés ce jeudi 29 janvier à Addis-Abeba les chefs d’Etat africains confrontés à la menace Boko Haram. Le mois prochain, on va s'occuper de quatre pays, ou en hommes, pour définir les détails opérationnels de la force internationale mixte. Ce n’est donc qu’après cette rencontre que l’Union africaine saisira formellement New York, pour lui demander d’apporter, président tchadien 30/01/2015 - par Christophe Boisbouvier Écouter → Consulter notre infographie interactive sur les institutions et dates clés de l'UA, qui sera appelée, selon la présidente de la Commission de l'Union africaine, sécuritaire, un trust fund, une aide logistique et financière à la force multinationale africaine de quelque 7 500 hommes, une décision qui devrait ensuite être avalisée par l’Assemblée des chefs d’Etat et de gouvernement ces vendredi et samedi. Le Nigeria et ses voisins ont en effet réussi à se mettre d’accord sur une position commune, une fois rassurés sur le mode d’action de la force, va-t-elle accepter de fournir des fonds pour soutenir une force dont elle ne maîtrise pas les contours ? Comme l’expliquait le ministre nigérian des Affaires étrangères, à combattre Boko Haram. L’Union soutient l’initiative de la commission du bassin du lac Tchad, à la sortie de la réunion du Conseil paix et sécurité, à travers un fonds dédié