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Iran: Rohani qualifie l’occupation de Jérusalem-Est de «blessure» infligée au monde musulman

Le nouveau président iranien, élu le 14 juin dernier et réputé modéré, s'est exprimé pour la première fois vendredi 2 août sur Israël à l'occasion de al-Qods, une journée en solidarité avec les Palestiniens contre Israël. Et ses propos ont scandalisé le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, d'autant plus qu'ils ont mal été traduits. Les agences iraniennes Mehr et Isna rapportaient dans un premier temps que M. Rohani avait qualifié Israël de « blessure dans le corps du monde musulman qui doit disparaître ». Or, Hassan Rohani n'aurait en réalité pas appelé à la disparition de l'Etat hébreu, mais à l’arrêt de l'occupation israélienne à Jérusalem-Est.



Iran: Rohani qualifie l’occupation de Jérusalem-Est de «blessure» infligée au monde musulman

Hassan Rohani a déclaré ce vendredi 2 août sur la télévision d'Etat : « Dans notre région, une blessure a été créée depuis des années dans le corps du monde islamique sous l'ombre de l'occupation de la terre sacrée de Palestine et de notre cher Qods. Cette journée est là pour rappeler que le peuple musulman n'oublie jamais son droit historique. Il ne l'oubliera pas et résistera toujours face à l'injustice et l'agression. La présence du peuple lors de cette journée dédiée à Jérusalem est un important soutien moral et politique apporté au peuple palestinien pour qu’il réalise ses objectifs sacrés. Nous constatons qu’aujourd’hui Israël poursuit sa politique de colonisation et d’agression. A l’heure où le monde musulman connaît quelques difficultés dans la région, les Israéliens tentent de profiter de ce qu’ils considèrent comme une bonne occasion pour montrer un visage pacifique afin de poursuivre leurs agressions dans la terre de Palestine. »

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a immédiatement réagi à ces propos. Pour lui, le nouveau président, réputé modéré, montre son vrai visage plus tôt que prévu.

Pour Bernard Hourcade, chercheur au CNRS, il n'y a pas lieu de polémiquer sur les propos attribués au nouveau président, qui doit être investi ce samedi 2 août.

Source : Rfi.fr


Dépéche

Samedi 3 Août 2013 - 11:02


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