L'information s'est répandue comme une traînée de poudre. Comme lors des précédents incidents mettant en cause des soldats étrangers, elle provoque la colère de la population afghane. Sur la route de Kaboul à Jalalabad, à l'est de la capitale, un groupe de manifestants s'est rassemblé avant d'être rapidement dispersé, indique l'AFP. Une source afghane précise même que le personnel français de la base militaire voisine de Poli Charki a été évacué par mesure de sécurité.
Mais c'est autour de la base de Bagram, à 60 km au nord de Kaboul, que cette colère a pris le plus d'ampleur. Une manifestation violente rassemble au moins 2 000 personnes, de source policière. Les protestataires ont lancé des pierres, des cocktails Molotov. Des militaires de l'Isaf riposteraient avec des tirs de balles en caoutchouc, selon des photographes sur place.
Depuis ce mardi matin, les rumeurs sont nombreuses à Kaboul. Sur les réseaux sociaux, des internautes afghans dénoncent la volonté de certains groupes de répandre de fausses informations, pour provoquer une révolte populaire sur les modèles des révolutions arabes. Le commandant des forces de l'Otan en Afghanistan, le général Allen, a immédiatement présenté ses excuses à la population afghane. Il affirme que cet incident n'était pas intentionnel.
RFI
Mais c'est autour de la base de Bagram, à 60 km au nord de Kaboul, que cette colère a pris le plus d'ampleur. Une manifestation violente rassemble au moins 2 000 personnes, de source policière. Les protestataires ont lancé des pierres, des cocktails Molotov. Des militaires de l'Isaf riposteraient avec des tirs de balles en caoutchouc, selon des photographes sur place.
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