Tous les hôpitaux, les centres de santé se sont retrouvés sans plus aucune goutte de sang à transfuser aux malades. Et les conséquences n’ont pas tardé à se faire sentir.
Au moins deux malades, dont une femme qui venait d’accoucher par césarienne, sont morts d’hémorragie et dans de nombreux hôpitaux du Burundi, on n’opère plus aucun patient depuis une semaine.
La démission de la ministre de Santé réclamée
Certains n’hésitent pas à parler aujourd’hui « de scandale médical du siècle au Burundi ». Pacifique Nininahazwe, l’une des principales figures de la société civile burundaise, appelle la ministre de la Santé à tirer les conséquences de ce drame.
« Aujourd’hui nous voulons savoir si la ministre a été informée, et si elle a été informée quelle a été sa décision. Si elle n’a pris aucune décision, elle devrait démissionner. »
Pamphile Bukuru, chargé de la communication au ministère burundais de la Santé publique, parle de problèmes dus aux procédures de passation des marchés publics et aux fournisseurs.Selon lui, la ministre Sabine Ntakarutimana n’a rien à se reprocher.
Scandale, oui ou non ?
« Je ne dirais pas que c’est un scandale, mais c’est quand même un problème qui est survenu, que nous reconnaissons. C’est une leçon, nous allons maintenant veiller à ce qu’il n’y ait plus de tels cas qui se reproduisent. » Les choses devraient rentrer dans l’ordre d’ici peu, selon le ministère burundais de la Santé. Ils viennent de recevoir 600 poches de sang, et en attendent 5 000 autres d’ici peu, de quoi tenir deux mois.
Source : Rfi.fr
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