Le terme diabète infantile fait référence au diabète survenant chez les enfants, généralement avant l'âge de 15 ans. Dans plus de 98% des cas, il s'agit du diabète de type 1, associé à un dysfonctionnement de la production d'insuline, renseigne Pr Babacar Niang. « Ce type de diabète se caractérise par un taux de sucre élevé dans le sang, dû à une destruction du pancréas qui cesse alors de produire de l'insuline ».
Selon lui, le Centre diabétique Marc Sankalé, fruit d'une collaboration entre le ministère de la Santé, des organisations de soutien aux diabétiques, des spécialistes de la pédiatrie et des partenaires privés, a été établi pour répondre à cette problématique. « Ce centre forme le personnel médical pour diagnostiquer et prendre en charge efficacement la maladie. Actuellement, il existe 21 sites dédiés à cette cause dans tout le Sénégal, offrant des soins gratuits », a-t-il indiqué.
Poursuivant, il a déclaré que « le diabète de type 1 se manifeste de manière soudaine avec des symptômes tels que polyurie (uriner fréquemment), polydipsie (soif excessive), polyphagie (faim excessive) et une perte de poids malgré une alimentation accrue. Si ces signes restent sans traitement, l'enfant peut tomber dans le coma et risque même sa vie ».
L'origine de ce diabète mêle des facteurs génétiques et environnementaux. Les prédispositions génétiques se conjuguent avec des déclencheurs environnementaux comme les infections virales, certains régimes alimentaires ou médicaments qui peuvent provoquer cette réaction. Cette interaction déclenche la production d'auto-anticorps, entraînant leur attaque sur le pancréas producteur d'insuline.
« Si la prise en charge n'est pas adéquate, des complications peuvent survenir, à la fois à court et à long terme. Les complications aiguës incluent l'acidocétose et l'hypoglycémie, toutes deux pouvant mener au coma. Les complications chroniques, dues à une glycémie élevée sur le long terme, affectent des organes tels que les yeux (problèmes de vision), les reins (insuffisance rénale), le cœur et la fertilité », a prévenu M. Niang.
D’après les informations qu’il a fournies dans L’Observateur, le programme a permis de cartographier les enfants diabétiques au Sénégal, passant de 260 en 2018 à 1500 à ce jour. Cependant, seuls 20 à 25% des cas sont actuellement diagnostiqués, soulignant ainsi la nécessité d'une sensibilisation accrue et d'un diagnostic précoce pour une meilleure prise en charge de cette condition chez les enfants.
Selon lui, le Centre diabétique Marc Sankalé, fruit d'une collaboration entre le ministère de la Santé, des organisations de soutien aux diabétiques, des spécialistes de la pédiatrie et des partenaires privés, a été établi pour répondre à cette problématique. « Ce centre forme le personnel médical pour diagnostiquer et prendre en charge efficacement la maladie. Actuellement, il existe 21 sites dédiés à cette cause dans tout le Sénégal, offrant des soins gratuits », a-t-il indiqué.
Poursuivant, il a déclaré que « le diabète de type 1 se manifeste de manière soudaine avec des symptômes tels que polyurie (uriner fréquemment), polydipsie (soif excessive), polyphagie (faim excessive) et une perte de poids malgré une alimentation accrue. Si ces signes restent sans traitement, l'enfant peut tomber dans le coma et risque même sa vie ».
L'origine de ce diabète mêle des facteurs génétiques et environnementaux. Les prédispositions génétiques se conjuguent avec des déclencheurs environnementaux comme les infections virales, certains régimes alimentaires ou médicaments qui peuvent provoquer cette réaction. Cette interaction déclenche la production d'auto-anticorps, entraînant leur attaque sur le pancréas producteur d'insuline.
« Si la prise en charge n'est pas adéquate, des complications peuvent survenir, à la fois à court et à long terme. Les complications aiguës incluent l'acidocétose et l'hypoglycémie, toutes deux pouvant mener au coma. Les complications chroniques, dues à une glycémie élevée sur le long terme, affectent des organes tels que les yeux (problèmes de vision), les reins (insuffisance rénale), le cœur et la fertilité », a prévenu M. Niang.
D’après les informations qu’il a fournies dans L’Observateur, le programme a permis de cartographier les enfants diabétiques au Sénégal, passant de 260 en 2018 à 1500 à ce jour. Cependant, seuls 20 à 25% des cas sont actuellement diagnostiqués, soulignant ainsi la nécessité d'une sensibilisation accrue et d'un diagnostic précoce pour une meilleure prise en charge de cette condition chez les enfants.
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