Le secrétaire général de la Rencontre Africaine des droits de l’homme « Raddho », Aboubacry Mbodji, estime que l’Ambassadeur de France au Sénégal n’a fait que dire tout haut ce que pense la majorité des sénégalais. Selon lui, au vu de la procédure de l’affaire Karim Wade, c’est la non-condamnation de Wade fils qui va être une surprise.
Toutefois le défenseur des droits de l’homme soutient dans l'Enquête que l’Ambassade de France aurait pu se garder de se prononcer sur le verdict de la cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). Cela au nom du droit de réserve qui caractérise souvent la diplomatie.
Le secrétaire général de la Raddho est revenu par ailleurs sur les tares de la Crei, une juridiction qui de son avis viole les principes du droit à un procès équitable. Ainsi dira t-il « trois principes fondamentaux sont violés par cette juridiction spéciale, il s’agit de la présomption d’innocence que la Crei a transformé en présomption de culpabilité ».
Aboubacry Mbodji a ajouté que le principe du droit à un recours a également été violé par la Crei dont le verdict ne peut être sujet à aucun recours. Et le troisième principe est relatif au renversement de la charge. D’après M. Mbodji il s’agit ainsi d’autant d’incongruités qui présagent de la condamnation de Karim Wade le 23 mars prochain. A cet effet il a regretté que le Sénégal se dote d’une juridiction spéciale malgré son niveau de démocratie élevé.
« La Crei est un tribunal spécial, les juridictions spéciales sont utilisées dans les pays en guerre ou qui sortent de guerre avec des institutions en faillite. Elle a tout l’air d’un instrument de règlement de compte et ça, ce n’est pas bien » a indiqué le Sg de la Raddho. Il précise par ailleurs que la Raddho est pour la reddition des comptes mais que cela ce passe dans le respect du droit à un procès équitable.
Toutefois le défenseur des droits de l’homme soutient dans l'Enquête que l’Ambassade de France aurait pu se garder de se prononcer sur le verdict de la cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). Cela au nom du droit de réserve qui caractérise souvent la diplomatie.
Le secrétaire général de la Raddho est revenu par ailleurs sur les tares de la Crei, une juridiction qui de son avis viole les principes du droit à un procès équitable. Ainsi dira t-il « trois principes fondamentaux sont violés par cette juridiction spéciale, il s’agit de la présomption d’innocence que la Crei a transformé en présomption de culpabilité ».
Aboubacry Mbodji a ajouté que le principe du droit à un recours a également été violé par la Crei dont le verdict ne peut être sujet à aucun recours. Et le troisième principe est relatif au renversement de la charge. D’après M. Mbodji il s’agit ainsi d’autant d’incongruités qui présagent de la condamnation de Karim Wade le 23 mars prochain. A cet effet il a regretté que le Sénégal se dote d’une juridiction spéciale malgré son niveau de démocratie élevé.
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