Au départ, c’est Karim Wade et ses co-accusés qui ont été finalement condamnés à verser des centaines de milliards CFA au trésor sénégalais. À l’arrivée, c’est l’Etat du Sénégal qui va verser près de 170 milliards CFA à Bibo Bourgi, co-condamné de Wade-fils en 2013 lors du procès pour enrichissement illicite devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). Une Cour qu’on a enterré jeudi à l’Assemblée nationale par les députés sur demande du Président Macky Sall, qui l’avait réactivée en 2013 pour « traquer des biens mal acquis ».
Selon Jeuné Afrique, « condamné à verser 256,8 millions d’euros de dédommagement à l’homme d’affaires Bibo Bourgi, l’État sénégalais vient de voir la justice française confirmer définitivement un arbitrage international décisif ».
Le magazine panafricain se demande si cette énième péripétie marquerait-t-elle enfin l’épilogue d’un feuilleton judiciaire qui dure depuis plus de dix ans ?
Il rappelle que le 12 octobre 2021, la chambre commerciale internationale de la cour d’appel de Paris, présidée par le magistrat François Ancel, avait rendu un arrêt décisif dans le litige opposant Ibrahim Aboukhalil (alias Bibo Bourgi) à la République du Sénégal dans le cadre de l’affaire Karim Wade.
Donnant gain de cause à cet homme d’affaires franco-sénégalais, d’origine libanaise, la cour d’appel validait ainsi la sentence arbitrale ayant condamné l’État à lui verser 256,8 millions d’euros (environ 168,5 milliards de francs CFA) en guise de dédommagement, sans compter les intérêts.
À noter que les députés sénégalais ont voté jeudi le projet de loi portant modification de la CREI par un Parquet financier national.
Selon Jeuné Afrique, « condamné à verser 256,8 millions d’euros de dédommagement à l’homme d’affaires Bibo Bourgi, l’État sénégalais vient de voir la justice française confirmer définitivement un arbitrage international décisif ».
Le magazine panafricain se demande si cette énième péripétie marquerait-t-elle enfin l’épilogue d’un feuilleton judiciaire qui dure depuis plus de dix ans ?
Il rappelle que le 12 octobre 2021, la chambre commerciale internationale de la cour d’appel de Paris, présidée par le magistrat François Ancel, avait rendu un arrêt décisif dans le litige opposant Ibrahim Aboukhalil (alias Bibo Bourgi) à la République du Sénégal dans le cadre de l’affaire Karim Wade.
Donnant gain de cause à cet homme d’affaires franco-sénégalais, d’origine libanaise, la cour d’appel validait ainsi la sentence arbitrale ayant condamné l’État à lui verser 256,8 millions d’euros (environ 168,5 milliards de francs CFA) en guise de dédommagement, sans compter les intérêts.
À noter que les députés sénégalais ont voté jeudi le projet de loi portant modification de la CREI par un Parquet financier national.
Autres articles
-
Extradition de Doro Gueye : «Le délibéré est suspendu» à cause d’un «dossier bâclé et mal ficelé», selon Madiambal
-
Gouvernance : le FDR accuse le régime d’aggraver la situation économique
-
Visite présidentielle en Casamance : routes dégradées et emploi des jeunes au cœur des attentes
-
Crise Financière au Sénégal : Tahirou Sarr plaide pour la « carte de séjour qui permettrait de mobiliser 1.000 milliards F CFA»
-
Affaire ASER : Thierno Alassane Sall dénonce des « manœuvres » à la Cour Suprême




Extradition de Doro Gueye : «Le délibéré est suspendu» à cause d’un «dossier bâclé et mal ficelé», selon Madiambal


