Aucun chiffre officiel n'existe pour connaître la population de l'Erythrée. Le dernier recensement date d'il y a 25 ans, juste après l'indépendance. Mais selon un diplomate, 3,5 millions d'Erythréens seulement vivraient aujourd'hui à l'intérieur des frontières du pays.
C'est pourquoi le chiffre publié par l'Unicef est alarmant : deux millions d'Erythréens sont exposés au risque alimentaire, dit l'agence onusienne, surtout dans les basses terres, c'est-à-dire au bord de la mer Rouge et dans l'ouest, qui est traditionnellement pourtant le grenier à blé du pays.
Niveaux d'alerte
Ce n'est pas la famine, mais il existe de « hauts niveaux de malnutrition » parmi les enfants de moins de 5 ans, les femmes enceintes et les jeunes mamans. Plus de la moitié des enfants sont trop maigres. Dans quatre des six régions d'Erythrée, les indicateurs ont augmenté depuis trois ans, alors même qu'ils dépassaient déjà les niveaux d'alerte. L'accès à l'eau propre est, du coup, un problème, avec pour conséquence cette année des épisodes de choléra dans trois régions.
De son côté, le gouvernement érythréen s'obstine à ne rien dire sur le sujet. L'année dernière, après une deuxième année de mauvaises récoltes, le président Issayas Afeworki avait moqué toute aide extérieure, au nom de la sacro-sainte « autosuffisance » sur laquelle il a basé sa politique économique.
C'est pourquoi le chiffre publié par l'Unicef est alarmant : deux millions d'Erythréens sont exposés au risque alimentaire, dit l'agence onusienne, surtout dans les basses terres, c'est-à-dire au bord de la mer Rouge et dans l'ouest, qui est traditionnellement pourtant le grenier à blé du pays.
Niveaux d'alerte
Ce n'est pas la famine, mais il existe de « hauts niveaux de malnutrition » parmi les enfants de moins de 5 ans, les femmes enceintes et les jeunes mamans. Plus de la moitié des enfants sont trop maigres. Dans quatre des six régions d'Erythrée, les indicateurs ont augmenté depuis trois ans, alors même qu'ils dépassaient déjà les niveaux d'alerte. L'accès à l'eau propre est, du coup, un problème, avec pour conséquence cette année des épisodes de choléra dans trois régions.
De son côté, le gouvernement érythréen s'obstine à ne rien dire sur le sujet. L'année dernière, après une deuxième année de mauvaises récoltes, le président Issayas Afeworki avait moqué toute aide extérieure, au nom de la sacro-sainte « autosuffisance » sur laquelle il a basé sa politique économique.
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