Dominique Strauss-Kahn à Paris, le 10 décembre 2012. REUTERS/Gonzalo Fuentes
Dominique Strauss-Khan dénonce une instruction exclusivement à charge. Ses avocats, eux, se montrent sereins. Pourtant, renvoyé en correctionnelle, leur client encourt dix ans de prison et 1,5 million d'euros d'amende. Une sanction totalement inconcevable pour ses défenseurs.
Henri Leclerc, l'un des avocats de l'ancien patron du FMI, se dit prêt à aller devant le tribunal correctionnel. Pour lui, le dossier est vide. Maître Richard Malka parle quant à lui d'acharnement. Il s'agit d'une décision motivée par des idéologies politiques et non juridiques, affirme-t-il. « Le fonctionnement de certains cabinets d’instruction est très, très, très contestable. Nous avons l’impression de ne pas être devant des magistrats instructeurs qui instruisent à charge et à décharge, mais davantage devant des justiciers, dénonce maître Richard Malka sur France Inter. Dans ce dossier, il n’y a pas de droit, il n’y a pas de fait, il y a une appréciation subjective, personnelle, au regard de la morale personnelle ».
Malgré leur sérénité affichée, les défenseurs ne cachent pas leur déception. Le 11 juin dernier, le parquet de Lille avait requis un non-lieu - en faveur de Dominique Strauss-Khan au regard des « charges insuffisantes » contre lui.
Les juges en ont donc décidé autrement. Toutefois, ils n'ont pas retenu à son encontre les circonstances aggravantes en bande organisée ni celle pour association de malfaiteurs qui auraient pu justifier un renvoi devant la cour d'assises. De son côté, le parquet n'a pas encore précisé s'il ferait appel de cette ordonnance.
SOurce : Rfi.fr
Henri Leclerc, l'un des avocats de l'ancien patron du FMI, se dit prêt à aller devant le tribunal correctionnel. Pour lui, le dossier est vide. Maître Richard Malka parle quant à lui d'acharnement. Il s'agit d'une décision motivée par des idéologies politiques et non juridiques, affirme-t-il. « Le fonctionnement de certains cabinets d’instruction est très, très, très contestable. Nous avons l’impression de ne pas être devant des magistrats instructeurs qui instruisent à charge et à décharge, mais davantage devant des justiciers, dénonce maître Richard Malka sur France Inter. Dans ce dossier, il n’y a pas de droit, il n’y a pas de fait, il y a une appréciation subjective, personnelle, au regard de la morale personnelle ».
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