175.480 structures ; 1,3 millions de fichiers, 175.000 sociétés offshore... Cinq (5) mois après les «Panama papers», le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) publie, au niveau mondial, des documents confidentiels baptisés les «Bahamas leaks» du nom de ce paradis fiscal très couru.
Ces fichiers, transmis à l’ICIJ par le journal allemand Süddeutsche Zeitung révèlent les «traces» de plusieurs sociétés offshore liées parfois à des personnalités de premier plan comme l’ancien Commissaire européen en l’occurrence Neeli Kroes qui avait une société «cachée» au Bahamas ; si ce n’est pas la présence sur la liste des intermédiaires de cabinet à la réputation mondiale comme KMPG. Selon les informations de Libération qui a pu consulter les fichiers, le Sénégal, comme d’autres pays du continent, n’est pas épargné.
Si aucun officiel en activité n’est touché, il n’en demeure pas moins que les documents confidentiels laissent apparaître les noms de plusieurs structures étrangères basées au Sénégal mais aussi l’existence de liens entre des sociétés offshore et des hommes d’affaires.
En guise d’exemple, les «Bahamas leaks» révèlent que Trafigura a sollicité un intermédiaire, Michael W. Horton, pour loger aux Bahamas sa filiale locale à savoir Trafigura Refining Senegal Ltd. Exxon a usé du même procédé à deux reprises etc. Quid de Dakar Investment ou de Cah Senegal?
Ces fichiers, transmis à l’ICIJ par le journal allemand Süddeutsche Zeitung révèlent les «traces» de plusieurs sociétés offshore liées parfois à des personnalités de premier plan comme l’ancien Commissaire européen en l’occurrence Neeli Kroes qui avait une société «cachée» au Bahamas ; si ce n’est pas la présence sur la liste des intermédiaires de cabinet à la réputation mondiale comme KMPG. Selon les informations de Libération qui a pu consulter les fichiers, le Sénégal, comme d’autres pays du continent, n’est pas épargné.
Si aucun officiel en activité n’est touché, il n’en demeure pas moins que les documents confidentiels laissent apparaître les noms de plusieurs structures étrangères basées au Sénégal mais aussi l’existence de liens entre des sociétés offshore et des hommes d’affaires.
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